Les femmes afghanes, dernier rempart face aux talibans

Les femmes afghanes, dernier rempart face aux talibans

Il faut être courageuse pour diriger une université, qui plus est américaine, à Kaboul. Il faut croire en l’humanité et vouloir apporter sa pierre à l’édifice. Mais aujourd’hui Victoria se sent coupable d’avoir participé à ce mirage de libertés: “Je me sens comme l’idiote utile de ce système liberal, de ce rêve américain qui est une rêve à deux vitesses. Si on fait partie de la doctrine de politique étrangère des Etats-Unis à un moment M, tout va bien et le jour où ils ont d’autres priorités, on passe tous à la trappe.” Sauf qu’elle n’est pas partie, en abandonnant tout derrière elle comme certains. Elle a sauvé 26 étudiants dont 24 filles. Elle se trouve aujourd’hui avec eux, dans une université d’accueil en Irak. Mais beaucoup sont encore sur place. Et pour eux, Clarissa Ward rappelle le devoir des médias notamment :”En tant que journaliste, c’est notre responsabilité de continuer à raconter l’histoire de ce pays, de faire savoir au monde ce qui se passe en Afghanistan et de tenir les talibans responsables de certaines des promesses qu'ils ont faites.” Le mot devoir résonne aussi très fort dans la bouche de Zarifa Ghafari:"Si personne n'est prêt à parler aux talibans, moi je le suis. Je suis prête à surmonter ma peur, leurs attaques sur ma vie, ma douleur et mon chagrin car je ne veux pas qu'une autre Zarifa quitte son pays et devienne une immigrée comme moi. ” “Ils peuvent détruire les rêves que j’ai déjà accomplis mais pas les prochains, ceux qui sont encore dans ma tête.” Zarifa GhafariLes femmes afghanes, dernier rempart face aux talibans Les femmes afghanes, dernier rempart face aux talibans

Pour aider les étudiantes afghanes, actuellement réfugiées en Irak, une collecte pour leur acheter le nécessaire comme des vêtements ou des cahier a été organisée

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