Le saviez-vous : les hauts talons n'ont pas toujours été assimilés aux femmes
Outre l’usage pratique, les hauts talons deviennent progressivement un moyen d’afficher sa (haute) position sociale. Aux pieds des acteurs de théâtre de la Grèce et Rome antique, on retrouvait des cothurnes – des sandales à plateforme – pour indiquer le haut rang social de leur personnage.
L’époque médiévale a vu l’arrivée des chopines, l’ancêtre des semelles compensées actuelles. Celles-ci pouvaient s’élever jusqu’à 60 cm de hauteur, plaçant son ou sa porteuse "au-dessus des petits", mais la contraignant, en même temps, à se déplacer à l’aide d’une canne.
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— Alex Thu May 27 01:16:31 +0000 2021
Peu confortables, les chopines sont finalement abaissées et creusées au centre, laissant ainsi apparaître un talon à l’arrière. En cette moitié du XVIe siècle, les talons hauts ont la cote chez les hommes, notamment les nobles, qui aimaient dominer la foule de leur hauteur.
Cette tendance venue d’Italie arrive en France par le biais de Catherine de Médicis. Celle-ci voulu allonger ses 1,50 m de hauteur lors de son mariage avec Henri II, en 1533. Louis XIV, aussi, n’était pas satisfait de ses 1m63. Aussi, les hauts talons devenaient un moyen d’élancer le mollet masculin.