Queening : quelle est cette pratique sexuelle où la femme prend l'ascendant sur son partenaire ?

Queening : quelle est cette pratique sexuelle où la femme prend l'ascendant sur son partenaire ?

Le queening : ce mot ne vous dit peut-être rien et pourtant, il peut à lui seul vous conduire à l'orgasme. Le queening est une pratique sexuelle répandue, notamment chez les amateurs de sexe oral. Comment s'y prendre pour faire monter le désir ? Quelles sont les précautions à prendre ? Voici tout ce que vous devez savoir.

Qu'est-ce que le queening ?

Tout d'abord, comment peut-on définir le queening ? Comme son nom l’indique, le queening est une pratique sexuelle qui dérive du mot "queen". Elle confère donc un statut de reine à la femme et la place en position dominante. Le queening a en réalité la même signification que le facesitting, soit le fait de s’asseoir sur le visage de son partenaire. Cette pratique concerne donc le sexe oral et permet aux femmes de se concentrer sur leur propre plaisir, en chevauchant leur partenaire.

Selon Gigi Engle, auteure et éducatrice sexuelle interrogée par Men’s Health, le queening est "une excellente position pour les orgasmes car elle se concentre sur le clitoris", dont le rôle est parfois essentiel pour atteindre le septième ciel. Une étude publiée dans le Journal of Sex & Marital Therapy en 2017 indiquait en effet que 37% des 1.000 femmes interrogées atteignaient l'orgasme grâce à une stimulation clitoridienne. Gigi Engle indique donc que cette pratique est idéale pour procurer "du plaisir à son partenaire", tout en donnant l'occasion au couple d’explorer les principes de domination et de soumission.

La pratique du queening remonterait à l’Égypte antique

Selon l’Urban Dictionary, le queening est un "art ancien", dont les origines remonteraient à l’Égypte antique. Certains vases de l’époque mettaient d’ailleurs à l’honneur cette pratique sexuelle. Elle permettait donc initialement aux femmes de la "classe supérieure" d’obtenir "une gratification sexuelle sans tomber enceintes" et ce qu'elles soient seules ou mariées.

Le queening est donc une pratique ancestrale, qui se retrouve et se perpétue dans de nombreuses autres cultures, notamment au Japon. Elle dépasse aujourd’hui les frontières de la classe sociale et peut être appréciée par tous les amateurs de sexe oral. Mais cette pratique ne concerne pas uniquement les couples hétérosexuels, et peut donc convenir à toutes les orientations : l’essentiel est de se laisser aller et donc, de prendre un maximum de plaisir.

La pratique du queening peut être assimilée au sadomasochisme

Si la pratique du queening permet à la femme de prendre l’ascendant sur son partenaire, elle comprend également cette idée de soumission, notamment de l’homme, comme l’explique l’auteure Maïa Mazaurette dans une chronique publiée par Le Monde. Selon elle, il s’agit avant tout d’un "fantasme d’hommes soumis". La pratique du queening tend donc à être associée au sadomasochisme. Nos confrères de GQ la citent d’ailleurs dans leur "Petit guide du débutant en sadomasochisme". Pour le partenaire soumis, tout l'enjeu du queening est de "vénérer" la femme qui chevauche son visage : encore une fois, la position dominatrice et le statut de reine sont omniprésents.

Le queening est donc la pratique sexuelle idéale si vous souhaitez faire monter le désir et décupler les sensations. L'équivalent existe bien entendu du côté masculin et s'appelle le kinging. Mais lorsque l'on souhaite expérimenter cette position, que ce soit avec un ou une partenaire, il convient de privilégier le confort : Maïa Mazaurette affirme ainsi que "l'inconfort peut interdire l'orgasme". Pour éviter ce désagrément, il est primordial de bien choisir sa position en amont, afin d'être à l'aise et donc de pouvoir lâcher prise et profiter pleinement du moment.

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