Se hausser du tab collar
LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI - Appelé col anglais, il se distingue par sa petite patte boutonnée - un bouton de nacre ou parfois une pression - passant sous la cravate.
Il existe une très importante variété de cols de chemise et chaque homme a ses préférences. Si c’est en Angleterre que la plupart des modèles ont été patronnés au début du XXesiècle, il en est un en particulier, appelé col anglais ou tab collar, qui se distingue par sa petite patte boutonnée - un bouton de nacre ou parfois une pression - passant sous la cravate. Son esthétique très pincée est cousine du pin collar, où une tige métallique dorée ou argentée relie les pointes du col en passant toujours sous la cravate. Pointes qui peuvent être carrées ou rondes. L’attache dissimulée permet au col d’épouser le nœud de soie, avec une parfaite imbrication des formes, tout en courbes suaves.
Le col forme ainsi un petit goulet d’où jaillit la couleur. Les aficionados l’apprécient pour sa netteté, sa dignité, son pedigree. Les détracteurs y voient la marque d’un esprit hautain. Quant aux phénoménologues lisant Freud, ils peuvent y déceler un tas d’allusions charnelles.
Parmi les célébrités à le porter…
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