Le brief éco. Les jeunes de plus en plus soucieux de l’endroit où sont fabriqués les vêtements
Près de trois Français âgés de moins de 35 ans sur quatre regardent d'où proviennnent les vètements qu'ils vont acheter.
La Fashion Week se déroule actuellement à Paris avec les créateurs des plus grandes marques et leurs dernières collections. Le public est masqué, le pass sanitaire est obligatoire et les tendances de consommation évoluent. Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Clearpay (un spécialiste du paiement), 70% des moins de 35 ans se préoccupent particulièrement de l’impact de leurs achats de vêtements neufs sur l’environnement.
Dans l’ensemble – jeunes générations comme moins jeunes – les clients sont plus attentifs qu’avant au lieu de fabrication. Une tendance observée depuis cinq à six ans selon les auteurs de l’enquête. La mention "Made in France" et la provenance de l’article acheté arrivent respectivement en quatrième et cinquième position dans les informations recherchées, derrière le prix qui reste le premier critère, la qualité du produit et les promotions.
Adaptation des marques
La réponse est plus dans la communication que dans une réelle réorientation vertueuse ou une relocalisation de la production. Le jeune client veut acheter plus écolo et plus local sans forcément vouloir y mettre le prix. Donc l'équation ne tient pas. Ni pour le fabricant en amont, ni pour le distributeur en aval. La réponse est donc la transparence des informations. Fabricants et distributeurs sont de plus en plus transparents sur les indications fournies aux clients, même si les articles continuent d’être fabriqués au Bangladesh ou en Chine.
Un des moyens de répondre aux attentes des clients est de communiquer beaucoup plus loin et de donner plus d’informations que n’imposent les autorités européennes. En Europe en effet, il faut savoir qu'aujourd'hui aucune directive n’oblige d’indiquer sur le produit son pays d’origine.
Partager :