We demain : She-in, la plateforme dédiée à l’ultra fast-fashion, un désastre écologique
Comme chaque semaine, le 23h de franceinfo reçoit son partenaire We Demain, le magazine trimestriel qui s’intéresse cette fois-ci à l’ultra-fashion sous le prisme de She-in, une plateforme de e-commerce aux prix affreusement bas.
Se changer, en permanence, pour être toujours à la pointe de la mode. Le secteur du textile l’a bien compris, les réseaux sociaux sont une véritable vitrine à bas coût qui leur permet de cibler les attentes des consommateurs, voire de les anticiper. Et pour ce faire, dans les ateliers de She-in, sont fabriqués en continu des vêtements de piètre qualité qui seront vendus pour une somme dérisoire avant de mourir au fond d’un vieux placard.
Ultra fast-fashion
"En exploitant la data, ils ont une réactivité bien plus forte que les grandes enseignes de fast-fashion classique", explique la journaliste Céline Cabourg qui a travaillé sur ce dossier de We Demain. Elle va même plus loin en ajoutant que "c’est devenu le e-commerce de TikTok". Une aubaine pour cette jeune génération qui peut s’offrir des vêtements à la hauteur de ses moyens. À l’inverse, pour les ouvriers qui les confectionne, "le travail est peu payé, le droit social est peu respecté". De plus, il s'agit d'un véritable désastre écologique. Enfin, même si la totalité des vêtements de la marque sont fabriqués en Chine, elle n’apparaît toujours pas sur la liste établie par Raphaël Glucksmann qui recense les marques faisant appel à des travailleurs Ouïghours, minorité musulmane chinoise persécutée par le régime depuis deux décennies.
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