A travers une discussion mode, Brigitte Macron évoque son enfance et sa vie de mère

A travers une discussion mode, Brigitte Macron évoque son enfance et sa vie de mère

Dans un entretien accordé à Inès de la Fressange, Brigitte Macron se confie sur ses choix vestimentaires actuels et passés.

Parler de soi à travers ses habitudes vestimentaires. Dans un entretien accordé à Inès de la Fressange pour «Le journal d'Inès », Brigitte Macron se confie sur son enfance, sa vie de mère et son rôle de Première dame en discutant mode.

Première dame, elle sait que tout ce qu’elle porte est minutieusement scruté et commenté. «Je l’ai remarqué très tôt», confie-t-elle. «Le vêtement que l’on porte dit forcément quelque chose de vous à l’autre. C’est important dans la vie quotidienne de chacun». Pour une cérémonie officielle, elle «se tourne vers Nicolas Ghesquière» (directeur artistique des collections femme de Louis Vuitton, Ndlr) qui «a le talent d’avoir tous les registres, du classique à l’exubérance». «Il a toujours été très bienveillant avec moi. Il adapte ses créations à mon agenda et également à ma morphologie. Je ne suis pas mannequin, j’ai l’âge que j’ai. Je n’ai ni le maintien, ni la démarche».

Elle porte également le travail d’autres créateurs comme Alexandre Vauthier, Olivier Rousteing, Elie Saab et Barbara Bui. «Certains m’envoient leurs créations. Un jour, j’ai reçu à l’Elysée une robe conçue par Charles Pottier, un jeune créateur. Je l’ai portée quelques semaines plus tard pour une cérémonie», révèle-t-elle.

Uniforme la semaine, pantalon le week-end

A travers une discussion mode, Brigitte Macron évoque son enfance et sa vie de mère

Enfant, scolarisée à l’école Notre-Dame du Sacré-Cœur à Amiens jusqu’en première, il n'y avait «pas du tout l’obsession des marques» et la jeune fille portait «un uniforme bleu marine (jupe plissée, cardigan, chemisier), avec des socquettes l’été et des collants l’hiver». Les pantalons étaient réservés au week-end, «la libération».

Deux fois par an, son père l’emmenait acheter des vêtements. Sa mère -son «modèle d’élégance, tout comme sa soeur»- les accompagnait pour veiller aux achats de sa fille qui se décrit comme «plutôt excentrique». «Il ne fallait pas que ça soit trop court, pas de couleur fluo, pas de cuir, se souvient Brigitte Macron. J’ai eu les meilleurs parents qu’on puisse avoir, mais on avait tout de même des codes à respecter».

Professeure, elle optait pour la simplicité. «Quand vous avez cours à 8 heures et que vous avez trois enfants, vous voyez les choses différemment. J’habitais à quinze kilomètres de Strasbourg, et mes trois enfants étaient dans trois écoles différentes, explique-t-elle. La priorité du matin n’était pas de penser à ce que j’allais mettre. Quand j’étais prof, je portais systématiquement un jean, un chemisier et une veste».

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