Anthony Pinon, gérant de la boutique Superdry d'Orléans et spécialiste habillement aux Vitrines d'Orléans
"Il y a beaucoup d'angoisse et de stress. Pour nous, c'est extrêmement important d'obtenir cette réouverture le 27 novembre." Anthony Pinon, gérant de la boutique de vêtements Superdry à Orléans et spécialiste habillement aux Vitrines d'Orléans, association des commerçants du centre-ville, espère de tout coeur que le gouvernement autorisera une réouverture des commerces jugés "non-essentiels" dès le week-end prochain, le 27 ou le 28 novembre.
Tout au long de la journée de ce vendredi, des réunions se tiennent au ministère de l'Economie pour décider de l'avenir de ces commerces pour les prochaines semaines. "Nous saluons les efforts de Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, qui se bat avec les autres membres du gouvernement pour nous laisser rouvrir", souligne Anthony Pinon.
Le 27 novembre, justement, est censé marqué le début du Black Friday, deux jours de grosses promotions dans les magasins.
Pour un report du Black Friday en France
De nombreux commerçants ont demandé le report du Black Friday en France. Ce jeudi soir soir, le directeur général d'Amazon France a indiqué qu'il était d'accord pour le décaler au 4 décembre. Une "très bonne nouvelle", selon Anthony Pinon.
Anthony Pinon s'attend par ailleurs à un protocole sanitaire très strict qui permettrait de garantir "une sécurité sanitaire optimale" et est tout à fait prêt à l'appliquer.
Un nouveau protocole sanitaire très strict
Un nouveau protocole sanitaire est à l'étude. Parmi les pistes évoquées, la potentielle instauration d'un jauge proportionnelle à la surface des commerces, pour limiter le nombre de clients en magasin. Toucher les objets pourrait également être interdit.Pour Anthony Pinon, aucun doute, les commerçants seront tout à fait capable de le mettre en place en à peine une semaine s'il le fallait.
Et il l'espère, ce nouveau protocole sanitaire ne freinera pas les clients à l'idée d'aller faire les boutiques. "Je pense que les clients auront en tête de faire attention pour ne pas avoir à subir de nouvelles privations dans les jours et mois à venir."
Même si le fait d'essayer des vêtements en boutique pourrait ne pas être autorisé, ce qui risque de baisser le chiffre d'affaires des professionnels de l'habillement, craint Anthony Pinon, il l'assure, "on préfère adapter nos protocoles que devoir fermer de nouveau nos magasins pour une période longue".