Commerce à Agen : à Mon coin fring, le vêtement endosse un rôle social

Commerce à Agen : à Mon coin fring, le vêtement endosse un rôle social

Elle a passé quinze ans dans le prêt-à-porter avant de concrétiser le projet qui lui tenait à cœur. C’est après la naissance de son troisième enfant que Karinne Alquier a ouvert la boutique Mon coin fring, sur la place du Pin, avec comme concept le zéro déchets dans le marché du vêtement… Un vrai challenge. « Personnellement, je trouvais que j’achetais bien trop de fringues, notamment pour mes enfants. J’ai cherché à mettre en place un système en circuit court, à partir du don. »Commerce à Agen : à Mon coin fring, le vêtement endosse un rôle social Commerce à Agen : à Mon coin fring, le vêtement endosse un rôle social

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Karinne Alquier est allée bien au-delà de la traditionnelle boutique du vêtement d’occasion. Elle confectionne également et souvent sur mesure, des trousses, sacs ou même nouveau vêtements avec des pièces invendables. Son slogan ? « Un tee-shirt, c’est une boulette de fil ; une boulette, c’est un porte-monnaie. » Des créations qu’elle vend à petits prix.

Ateliers en projet

Commerce à Agen : à Mon coin fring, le vêtement endosse un rôle social

Avant l’inondation dans la nuit du 8 au 9 septembre qui a touché le magasin et la réserve, Karinne Alquier avait investi dans huit machines à coudre avec l’intention de mettre en place des ateliers de retouches. Un projet retardé, mais pas abandonné. « Je compte apprendre à mes clients à relooker des vêtements, ou simplement à cacher une tache indélébile. »

Karinne Alquier s’est fait également une spécialité des grandes tailles à des prix abordables et est désormais connue comme le loup blanc par ce type de clientèle : « J’ai toujours aimé habiller les femmes rondes qui ont besoin d’être sécurisées et accompagnées. » Accompagner, le mot est lancé avec le ton jovial qui caractérise la quadragénaire privilégiant l’échange et la relation que le sens du commerce « Aujourd’hui, j’en ai terminée avec les objectifs de vente contraires à un commerce écoresponsable. Rien ne sert à pousser quelqu’un à acheter un vêtement qui, au final, va rester dans un placard. »

Alors Karinne s’applique à connaître chacune des personnes qui passent sa porte, du jeune étudiant féru de vintage à la personne sans moyens financiers, en passant par les adeptes de l’occasion par conviction écologique. Parfois aussi, certains poussent la porte vitrée pour simplement papoter ou se faire aider « J’ai rempli plus d’une fois des papiers administratifs… », ajoutant à sa boutique un rôle social bien identifié dans le quartier.

Mon Coin fring, 6 rue Jules-Ferry à Agen. Page facebook moncoinfringagen

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