En Mayenne : d'abord contrainte à la fermeture, cette commerçante peut finalement ouvrir son magasin

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Par Cécile Le FrancPublié le
Le Courrier de la Mayenne
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Après la colère, la grande joie. Prudence Jouvin, la gérante d’Histoire de Mômes à Bonchamp, a reçu l’autorisation de rouvrir sa boutique, ce vendredi 7 mai.En Mayenne : d'abord contrainte à la fermeture, cette commerçante peut finalement ouvrir son magasin En Mayenne : d'abord contrainte à la fermeture, cette commerçante peut finalement ouvrir son magasin

Tout a commencé le vendredi 30 avril. Son sang n’a fait qu’un tour quand son mari est rentré du travail et lui a indiqué qu’un magasin, qui vend comme elle des vêtements pour enfants, était ouvert.

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« Pourquoi moi je n’ai pas le droit d’ouvrir ? »

Pour la gérante d’Histoire de Mômes, et alors que le printemps représente habituellement une grosse période, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Elle souhaite alors comprendre pourquoi elle n’a pas le droit d’ouvrir.

« On incite à aller acheter du neuf »

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Prudence Jouvin, qui vend des vêtements d’occasion, de seconde main et du matériel de puériculture, regrettait aussi une incitation à aller acheter du neuf ou sur Internet « alors qu’on parle de plus en plus d’écologie, de la planète. Ça n’a pas de sens ».

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Un réexamen de la préfecture

Elle envoie un mail alors la préfecture mais reste sans nouvelles jusqu’à ce vendredi 7 mai, jusqu’à ce qu’elle se décide à rappeler les services de l’Etat. Là, elle réexplique qu’elle a le même code APE que ce magasin ouvert. Dans un premier temps, on lui répond que c’est son statut d’association qui permet à ce magasin d’être ouvert.

Mais elle argumente en citant des exemples de magasins vendant le même type d’articles qu’elle, ayant obtenu une dérogation. On lui assure un réexamen de sa demande. Entre temps, elle apprend qu’un dépôt-vente en Bretagne a obtenu le droit d’ouvrir.

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Et finalement l’autorisation

Finalement, victoire, elle a reçu un message positif de la préfecture.

« Je suis super contente. C’est trop chouette », assure-t-elle, ravie d’avoir pu accueillir cet après-midi dans sa boutique sa première cliente depuis un mois.

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