Montpellier : Une start-up loue des vêtements pour bébés pour éviter d'encombrer les placards

Montpellier : Une start-up loue des vêtements pour bébés pour éviter d'encombrer les placards

Pirouette et Salopette a une chouette idée, pour que les armoires des parents d’enfants en bas âge ne débordent pas de vêtements : cette start-up montpelliéraine leur propose de recevoir, chaque mois, une mallette, qui renferme des fringues neuves ou de seconde main, adaptées au bébé. A la fin du mois, ils renvoient tout simplement le paquet et les habits à la jeune entreprise.

« La création de Pirouette et Salopette est partie du constat que les vêtements pour les bébés ne servent la plupart du temps que quelques semaines ou quelques mois, confie Alexia Reynouard, une ancienne juriste en droit des affaires dans une entreprise parisienne, qui a tout plaqué pour fonder cette start-up. Ensuite, les jeunes parents les rangent dans les placards, en attendant l’arrivée éventuelle d’une sœur, d’un frère, d’une cousine ou d’un cousin… Et en réalité, ils ne sont souvent plus jamais réutilisés. »

« Certains parents ne veulent pas de seconde main, notamment pour le premier enfant, et a contrario, d’autres ne veulent que de la seconde main »

L’entreprise propose aux parents de bébés de 0 à 12 mois de choisir entre deux mallettes : l’une renfermant des vêtements neufs (45 euros par mois), l’autre des vêtements « déjà aimés » (30 euros par mois). « Certains parents ne veulent pas de seconde main, notamment pour le premier enfant, et a contrario, d’autres ne veulent que de la seconde main », confie la cofondatrice. Elles contiennent sept pièces : deux ensembles, un body, un pyjama, une paire de chaussons et une paire de chaussures. Les fringues sont adaptées à l’âge, à la saison et au sexe des bébés.

Montpellier : Une start-up loue des vêtements pour bébés pour éviter d'encombrer les placards

Et lorsque les abonnés à la mallette d’habits neufs renvoient, par la poste, leur colis, les vêtements, une fois minutieusement lavés, profitent ensuite à ceux qui préfèrent l’occasion. En cas de petit accident, « ça arrive », note Alexia Reynouard, une assurance, comprise dans le prix, permet aux parents de ne pas être pénalisés. « Mais, pour l’instant, toutes les mallettes qui nous sont revenues étaient dans un excellent état », se réjouit la cofondatrice. Et si Pirouette et Salopette estime que le vêtement n’est plus exploitable dans son offre, il est donné à une association caritative du coin.

L’entreprise, engagée dans une démarche environnementale, s’attache à proposer « des vêtements de qualité », fabriqués par des fournisseurs labellisés, et qui utilisent des fibres naturelles, issues de l’agriculture bio. L’objectif, pour la jeune entreprise, c’est de proposer bientôt des mallettes plus grandes, avec 14 ou 21 pièces, pour que « les parents puissent habiller leurs enfants uniquement avec Pirouette et Salopette ».

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