Avec la Fnac, estimez la valeur de vos livres et revendez-les pour leur donner une seconde vie

Avec la Fnac, estimez la valeur de vos livres et revendez-les pour leur donner une seconde vie

Par Johann FoucaultPublié le
Actu
Voir mon actu

Vous avez des livres chez vous à ne plus savoir qu’en faire ? Même si pour certains, il est impensable de s’en séparer, pour d’autres, les revendre, ce n’est pas un problème. Avec le déploiement en tous genres des services de l’occasion, c’est même un moyen de récupérer quelques euros, de faire du vide, tout en donnant une seconde vie à ses bouquins.Avec la Fnac, estimez la valeur de vos livres et revendez-les pour leur donner une seconde vie Avec la Fnac, estimez la valeur de vos livres et revendez-les pour leur donner une seconde vie

Une consommation durable que souhaite mettre en avant la Fnac. Depuis le 19 juillet 2021, l’enseigne a lancé « un nouveau service, qui permet de déposer ses anciens livres en magasin afin de leur offrir une nouvelle vie », présente-t-elle dans un communiqué.

À lire aussi

En collaboration avec La Bourse aux Livres

Pour ce nouveau service, la Fnac a noué un partenariat avec la start-up française la Bourse aux Livres, plateforme en ligne de dépôt-vente de livres d’occasion. Depuis son lancement en janvier 2020, elle a « permis d’offrir une seconde vie à plus de 350 000 livres partout en France », se réjouit Alexandre Taillandier, co-fondateur et président de la start-up.

Un effet crise sanitaire et confinement certain et une appétence pour ce mode de consommation plus responsable boostent ainsi le marché du livre d’occasion, estimé en France à 888 millions d’euros, selon une étude menée par Xerfi Precepta. C’est 12% des 7,4 milliards d’euros générés au global en 2020 par le marché de l’occasion.

Tous les livres ne seront pas repris

Avec la Fnac, estimez la valeur de vos livres et revendez-les pour leur donner une seconde vie

Précision toutefois, vous ne pourrez pas vous débarrasser de tous vos livres si facilement. En testant l’appli et en voulant estimer la valeur de plusieurs de nos livres, le message suivant nous est en effet apparu à plusieurs reprises :

Il peut y avoir plusieurs raisons pour qu’un livre ne soit pas repris par La Bourse aux Livres :

Parmi les genres qui partent bien, le cofondateur de la start-up mentionne la littérature enfants et jeunesse, les BD et mangas, les romans et oeuvres littéraires, les livres spécialisés…

Si ce n’est pas le cas au bout d’un an, l’usager peut soit récupérer ses livres invendus (forfait de 4 euros pour le retour du colis), soit les donner à des associations partenaires.

Après une phase d’expérimentation en région parisienne puis dans plusieurs villes pilotes en région, la Fnac constate « une moyenne de 13 livres par colis, pour une valeur moyenne de 30 euros », indique à actu.fr Katell Bergot, directrice Seconde Vie du groupe Fnac-Darty.

À lire aussi

Rien d’autre à faire à part déposer ses livres

Pour proposer « une vitrine la plus large possible », chaque livre a le droit à son annonce sur les principaux sites de e-commerces proposant de l’occasion sur leur marketplace : Fnac, eBay, Amazon, Cdiscount…

Une façon également de se positionner face aux autres acteurs du livre d’occasion, que ce soit de particulier à particulier comme Leboncoin ou Vinted, ou via les sites spécialisés comme Momox, RecycLivre, Label Emmaüs…

Moyennant une commission de la Bourse aux Livres de 10% sur le prix de vente. Le partenariat avec la Fnac permettra de jouir d’une « forte implantation locale » pour encore plus valoriser les produits, reconnaît le président de la startup. Le service est déployé dans 150 magasins Fnac en France.

Vers une consommation plus responsable

Ce maillage territorial (et ce nouveau service) permet aussi à la Fnac, acteur désormais incontournable du e-commerce, de rappeler que son réseau de magasins « physiques » a toujours son rôle à jouer auprès des clients.

Il s’agit aussi de se diriger durablement « vers une consommation plus responsable », souligne Katell Bergot.

De quoi « augmenter la part de l’occasion et favoriser l’économie circulaire pour limiter les effets de la surconsommation », comme le revendique La Bourse aux Livres, tout en reconnaissant « qu’il n’y a pas d’occasion s’il n’y a pas de neuf ».

Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

Partagez

Actu
Voir mon actu
Mots clés: