Lucas : une montée des eaux impressionnante à Païta

Lucas : une montée des eaux impressionnante à Païta

« C'est l'équivalent d'un raz de marée. » C'est une famille qui a craint pour sa vie, mercredi à Païta. Surpris par la montée des eaux dans un lotissement de la commune, elle a été aidée par un voisin, puis des proches pour s'en sortir. La dépression Lucas aurait pu tourner au drame.

©NC la 1ère

92 cm d'eau dans la maison

Depuis l’inondation de sa maison, Jacques n’est pas retourné chez lui. Cet ancien travailleur du nickel l'a fait ce dimanche pour témoigner de ce que lui et ses proches ont vécu. Ce torrent qui s’est engouffré soudainement entre les murs. « 92 cm, c'est la hauteur de l'eau, évalue, mètre à la main, Jacques Sauray, sinistré de la dépression. J'étais en train de me préparer parce que je m'en doutais un peu, donc j'ai dit à ma femme et à ma nièce qu'il fallait partir. L'eau est monté à une rapidité telle, je pouvais plus démarrer la voiture. »

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Un bébé dans la maison

Impossible de fuir le domicile occupée depuis 28 ans. La famille est prise au piège dans la voiture. Et pour cause : une véritable rivière s’est installée dans le lotissement Bernard. Toutes les pièces sont envahies par l’eau et la boue. Jacques, 74 ans, était dans le salon. Sa femme, alitée pour des raisons de santé, à l’intérieur de la chambre. Leur nièce et son bébé, dans une autre pièce. « J'ai eu peur pour le petit bébé et parce que les pompiers n'arrivaient pas. »

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Les démarches pour l'assurance

Lucas : une montée des eaux impressionnante à Païta

Face à cette expérience angoissante, la solidarité a été une délivrance. Un voisin a évacué les sinistrés vers l’Arène du Sud, puis la famille a hébergé et accompagné Jacques et Marinella. « On est allé récupérer des vêtements, d'ailleurs on a été bien aidé par des amis pour les laver. Et puis on a récupéré des documents et on a pris des photos de la maison pour les démarches à venir pour l'assurance », détaille Michaël Touret, le neveu de Jacques Sauray. Restent désormais les démarches administratives, mais l’essentiel est préservé. La santé et le moral.

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Le reportage de Martin Charmasson et Claude Lindor :

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