Après l’incendie de leur maison à Nègrepelisse, ils appellent à l’aide
"On a tout perdu. Les lits, les matelas des enfants, les vêtements, les jouets… Tout", confie Alexandra. Bien sûr le plus important est là : personne n’a été blessé malgré l’inhalation de fumées. Le pire a en effet été évité lors de l’incendie de la maison, lundi 4 août à Nègrepelisse.
"On regardait la télé, se souvient Stéphane, le père de famille de 43 ans. Ma compagne était allée coucher ses deux filles et le disjoncteur a sauté. Je suis allé le réenclencher mais il a ressauté. C’est un court-circuit qui a déclenché l’incendie", juge-t-il. La suite s’enchaîne très vite. Une odeur de brûlé qui se fait sentir puis la réalité qui s’impose à eux : il y a le feu dans la maison.
Rapidement, Stéphane et Alexandra comprennent qu’il faut évacuer. Ils rassemblent les enfants, et leurs chiens, et se mettent en sécurité. "À cinq minutes près, on était plus là pour en parler", souffle-t-il.
Un pompier qui passait justement à proximité interviendra et essaiera en attendant ses confrères d’empêcher le feu de se propager avec un tuyau d’arrosage. "Maheureusement ça n’a pas suffi, c’était inarrêtable mais je voudrais vraiment le remercier d’avoir essayé de nous aider", insiste Stéphane.
Un logement trouvé
Ce facteur de profession regrette aujourd’hui de n’avoir pas prolongé l’assurance de sa maison. "Je suis travailleur précaire, papa de 5 enfants, je suis séparée de leur maman et je vis désormais avec ma nouvelle compagne et ses deux filles. J’étais assuré au début mais j’ai voulu faire des économies… On fait ce qu’on peut…", souffle-t-il.
Hébergé temporairement pas ses parents à Valence d’Agen, l’homme essaie désormais de trouver une solution pérenne pour sa compagne te ses deux enfants.
"J’ai demandé à la mairie de Nègrepelisse, à Caussade, mais les solutions proposées n’étaient que temporaires".
Finalement, après avoir "remué ciel et terre", le père de famille a trouvé un logement dont il aura les clés dans le week-end. Malgré cela, beaucoup de choses restent à faire.
"On avait déjà acheté les fournitures scolaires pour la rentrée, tout a brûlé. On a récupéré quelques vêtements mais ils sont pleins de suie", se lamente-t-il. Aujourd’hui, le couple espère "qu’une chaîne de solidarité" se mettra en place à la suite de leur témoignage. "La première adjointe, le maire de Nègrepelisse nous ont beaucoup aidés mais nous avons besoin d’aide pour nous reconstruire", conclut-il.
Pour les soutenir, contacter Stéphane au 07 89 07 90 99 ou vous pouvez faire un don : www.leetchi.com/c/sponcelet