Alençon. Endossez l'habit d'apiculteur et cuisinez le miel avec un chef
Par nathalie.legendre Publié le L'Orne Hebdo Voir mon actu
Un tourisme vert et écoresponsable : voilà la promesse de l’office de tourisme du pays d’Alençon (Orne). Et parmi les expériences à vivre cet été, en famille ou entre amis, celle-ci, baptisée « Du miel à l’assiette », s’adresse aux curieux et aux gourmands…
Dix ruches
Pour des vacances « intelligentes » mais aussi pour simplement passer un moment convivial, l’apiculteur Patrick Cholet (Les Cadres noirs percherons), installé dans le Perche, a invité son ami Adrien Chauvin, le chef du restaurant alençonnais L’Alezan, à un partenariat original : récupérer le miel au sein même des ruches pour le cuisiner ensuite entre les murs du restaurant.
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« On a les meilleurs avec nous sur ce projet », sourit Vincent Lucas, le directeur de l’office de tourisme. Il inclut dans ce groupe le propriétaire du château-hôtel (4 étoiles) de Saint-Paterne, Charles-Henri de Valbray.
Car c’est dans ce parc du château d’une douzaine d’hectares que sont hébergées les dix ruches (depuis maintenant trois-quatre ans).
Pédagogique et ludique
Il a déjà conçu des prototypes de cadrons, qui seront positionnés dans les ruches 15 jours avant la venue des participants. « On les retirera ensemble ». Les moins patients pourront goûter ce miel pur et frais, « directement puisé dans les alvéoles, c’est là qu’il est le meilleur… »
Il poursuit, intarissable :
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— Mr. Squirrel Sun Jan 26 19:14:33 +0000 2014
Ce qu'il faut savoirMis à jour le9 juin 2021
Selon l’apiculteur, la première cause de mortalité des abeilles est l’emploi de pesticides (industriel, agricole et domestique).La seconde est tout simplement le manque de fleurs.
Combinaisons et gants
Mais avant de s’approcher des ruches, il faudra s’équiper. Une tenue complète ainsi que des gants seront fournis aux participants.
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Les chaussures devront être bien fermées. Patrick Cholet ne plaisante pas avec la sécurité. Si ses abeilles Buckfast ne sont pas agressives, elles peuvent néanmoins piquer si elles se sentent attaquées.
L’apiculteur ne dira pas le contraire : il se fait piquer en moyenne une quinzaine de fois par jour ! Ses conseils sont donc précieux :
En une heure et demie, l’apiculteur fournira une foule d’informations. Ainsi, « une abeille peut butiner jusqu’à 2 500 fleurs par heure », ou encore que « la température au sein de la ruche est de 34°, été comme hiver ».
Et puis, une question pas si bête : à quoi sert l’enfumoir ?
Trois dates
Charles-Henri de Valbray et Adrien Chauvin écoutent, attentifs. Impressionnés aussi. Les abeilles virevoltent dans le ciel et seule la tenue fait barrage. Le propriétaire du château est ravi d’avoir mis ses terres à disposition de l’apiculteur professionnel.
L’office de tourisme propose trois dates cet été, en juin, juillet et août. Patrick Cholet se refuse à aller au-delà, « car à partir de septembre, les abeilles travaillent pour elles et non pour moi. Leur santé est ma priorité, et non la quantité ou la productivité. »
Petit tour au potager du chef
Après la combinaison de l’apiculteur, place au tablier du cuisinier. Le chef du restaurant L’Alezan, Adrien Chauvin, n’a pas hésité longtemps avant de se lancer dans cette nouvelle aventure. Cuisiner les produits locaux, il connaît. Et adore. Défendre le savoir-faire des producteurs du territoire est son cheval de bataille, lui qui se tourne de plus en plus vers la transmission et l’échange. « C’est important de valoriser ces produits », assure-t-il. « Et j’aime être dans le partage, passer du temps avec des personnes qui sont curieuses de découvrir des produits et des recettes ».Un petit tour dans son potager sera inévitable, « en ce moment, on a des navets et ils se marient délicieusement avec le miel ». Les idées ne manquent pas, pour des recettes sucrées ou salées.Après la cuisine, place à la dégustation. Cette offre « Du miel à l’assiette » est prévue pour durer entre 4 et 5 heures.Ces derniers mois, le chef de L’Alezan les a mis à profit pour réfléchir à de nouveaux projets. Celui-ci en est un. D’autres vont suivre. Comme une épicerie fine dans son restaurant à la rentrée de septembre, toujours dans cet esprit de promouvoir les produits normands, qu’il utilise dans sa cuisine.Adrien Chauvin (photo d’archives).
Les dimanches 27 juin, 11 juillet et 8 août, de 9 h 30 à 14 h. Lieu de rendez-vous : château de Saint-Paterne. Tarifs : 88 € adultes, 48 € enfants (de 8 à 14 ans). Réservation obligatoire auprès de l’office de tourisme : 02 33 80 66 33 ou contact@visitalencon.comCet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre L'Orne Hebdo dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
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