Cinq sites pour revendre (et donc recycler) les vêtements que l'on ne met plus
Un après-midi pluvieux et un placard rempli à ras bord de vêtements. Cinq cartons et c'est parti : on met dans le premier les vêtements que l'on porte vraiment et que l'on rangera à nouveau à l'issue de cette demi-journée de tri. Si l'on hésite, on n'oublie pas qu'un vêtement non porté depuis un an et même moins ne le sera plus. Si l'on a vraiment envie de donner une seconde chance à une pièce et qu'on estime ne pas l'avoir portée parce que l'on ne savait pas avec quoi l'accorder, on se sert de l’application Clothes To Me. Celle-ci permet de photographier ses vêtements, d'imaginer des associations et d'enregistrer ses choix de tenues.
Dans le deuxième carton, on dépose les vêtements vraiment usés ou tachés que l'on ne pourra pas forcément donner mais qui pourront servir de chiffons. Dans le troisième, ceux qui nécessitent une réparation que l'on n'a toujours pas effectuée : direction la machine à coudre, le couturier ou un Repair café. Durant ces ateliers répandus un peu partout en France, on peut faire réparer gratuitement des objets, mais également des vêtements. Pourquoi ne pas sinon transformer son vêtement en un autre en s'inspirant des tutoriels de notre chroniqueuse Emmanuelle Vibert ? Dans le quatrième carton, on range les vêtements que l'on ne mettra vraiment plus, que l'on ne compte pas nécessairement revendre, mais qui méritent bien mieux que de finir en chiffons... Et on les donne, à condition qu'ils ne soient ni souillés, ni mouillés, en pensant aux bornes de collecte, aux centres tels qu''Emmaüs, Le Secours Populaire, La Croix-90Rouge, Tissons la Solidarité... Ou aux proches.
Le cinquième et dernier carton accueillera les vêtements que l'on ne portera plus mais quique l'on ne sent pas pour autant prêt à donner. Ils pourront être revendus. Différentes plateformes se spécialisent dans ce créneau. En voici cinq :
1. Modalist
Ce vide dressing en ligne rachète et vend les vêtements que l'on ne met plus, mais également les saCs et les chaussures pour femme. Il faut au préalable penser à commander un sac prépayé que l'on reçoit une semaine plus tard. On se rend sur un simulateur à cette adresse pour savoir si la plateforme reprendra bien telle ou telle marque (toutes ne sont pas acceptées, mais la liste évolue) et à quel prix. On remplit ensuite au maximum le sac reçu et l'on obtient une offre de rachat par mail. On peut l'accepter et recevoir un virement, ou refuser et récupérer ses vêtements pour 7, 50 €. Les vêtements sont revendus sur la boutique en ligne de Modalist, "jusqu'à -90 % de leur prix neuf", promet la plateforme. Un des avantages : l'on n'a pas besoin de faire de photo ni de description du vêtement que l'on renvoie.
2. Once Again
Sur Once Again, on commande une étiquette Mondial Relay par mail afin de bénéficier des frais de port gratuits, et l'on se rend également sur un simulateur afin de savoir si les vêtements que l'on souhaite revendre seront acceptés et à quel prix - sont par exemple refusées les marques de distributeur comme Auchan, Leclerc, Carrefour, Kiabi... On envoie un minimum de quinze articles, sans dépasser les cinq kilos, en collant l'étiquette sur le colis. La plateforme indique que le délai de traitement est de trois semaines : un virement sera effectué pour les articles repris (ils doivent être propres et repassés), tandis que les autres seront donnés à une association. Ils peuvent aussi nous être renvoyés pour 7, 90 €. Le vêtement ne doit comporter ni trou, ni tache, ni bouloche, ne doit pas être décoloré ou délavé, ne doit pas comporter d'ourlet ni de couture détériorée et ses fermetures doivent être en parfait état de fonctionnement. Once Again reprend aussi des sacs et des chaussures hommes et femmes.
3. Vide Dressing
Du côté de Vide Dressing, on joue ici directement le rôle du vendeur. On met un article en vente, que l'on décrit et que l'on prend en photo en lui fixant un prix. S'il s'agit d'un article de luxe, la plateforme indique qu'une équipe juridique se charge d'en vérifier l'authenticité avant sa mise en ligne. Lorsqu'un acheteur repère l'article que l'on a mis en vente, il l'ajoute dans son panier et le paie. Le vendeur dispose de 72 h pour valider la disponibilité de l'article. S'il n'est pas disponible, l'acheteur ne sera pas débité. S'il l'est, le vendeur a 72 h pour l'envoyer à l'acheteur. La commission de Vide Dressing est de 15 % pour les ventes supérieures à 150 €, mais est nulle au-deçà, et se limite à 300 €, précise la plateforme. Les grandes et les petites marques (chaînes telles que H&M et Zara) sont acceptées. Plus de détails ici.
4. Vinted
Sur Vinted, on joue aussi au vendeur. On prend son article en photo, on le décrit, on sélectionne son état - celui-ci peut être un peu abîmé, mais il faut le préciser. On lui fixe un prix et on sélectionne un ou des modes de livraison. Les vêtements, accessoires et chaussures hommes, femmes et enfants sont acceptés. Également les nouveaux produits cosmétiques et les accessoires high tech de type coques de téléphone portable et casques audio. Plus de détails sur les articles acceptés ici. Les frais de port sont ajoutés au prix de l'article et facturés à l'acheteur.
5.Vestiaire Collective
Sur Vestiaire Collective, on a le choix de vendre soi-même ou de demander à la plateforme de vendre nos articles pour nous. Première option : on se rend sur l'application, on utilise une fiche de dépôt, on décrit sa pièce et l'on télécharge des photos de celle-ci. Une fois la pièce vendue, on l'envoie directement à Vestiaire Collective qui la contrôlera avant de l'envoyer à son acheteur. L'on reçoit alors jusqu'à 80 % du prix de vente, promet la plateforme. Deuxième option : on passe par le service conciergerie de la plateforme, qui s'occupe de tout, et l'on reçoit jusqu'à 75 % de son prix de vente une fois que celui-ci a trouvé preneur. Vestiaire Collective précise rechercher plutôt des articles "iconiques, intemporels", des "trésors vintage" et des "pièces phares du moment, parmi les sacs, accessoires, chaussures, baskets, montres, bijoux et vêtements".
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