À Grenoble, les boutiques de seconde main ont le vent en poupe
Par Rédaction Grenoble Publié leActu GrenobleVoir mon actu
C’est l’une des dernières nées parmi les nombreuses boutiques de seconde main et friperies qui fleurissent dans le centre ville de Grenoble (Isère) depuis quelques mois. La boutique Second Demain, lovée dans la rue Vauban près de la place Victor-Hugo, a ouvert il y a quelques semaines.
Sa fondatrice, Julie Roux, 35 ans, veut faire de sa boutique « un vrai Vinted local ». Vinted, c’est ce site internet où tout particulier peut revendre ses vêtements et en acheter d’occasion. « Il faut vivre avec son temps, mais je préfère que les gens se déplacent, viennent en centre-ville, puissent voir et toucher les vêtements », explique la jeune femme.
De nombreuses ouvertures ces derniers mois
Dans les rayons de Second Demain, on trouve des vêtements pour tous les âges, avec un gros rayon vêtements pour bébés et enfants (fille et garçon) mais aussi des articles de puériculture à petits prix, et des vêtements pour femme, à partir de 5 euros avec quelques pièces de marque, un peu plus chères.
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Et si Second Demain propose finalement un double concept de friperie et café, elle n’est pas la seule à avoir, ces derniers mois, choisi de se lancer dans la seconde main. À Grenoble, de nombreuses boutiques ont ouvert ces derniers mois autour de ce concept. En plus de la boutique Emmaüs qui a ouvert ses portes en centre ville en mai 2021, citons pêle-mêle la boutique de troc File tes Fringues, ouverte en août 2020, la friperie Club 66, début novembre 2021, la friperie Alba Melior, début décembre 2021…
« Un marché qui va se développer »
Pour Noémi Martelli, cofondatrice de « Les Mondaines », un city guide sur les bonnes adresses locales, cette multiplication de boutiques autour de la seconde main n’est pas un hasard : « Il y a un vrai ADN grenoblois, avec les Grenoblois d’origine et les nouveaux venus, qui a fait émerger ce vivier de talents et de porteurs de projets ».
Et les projets ont appelé les projets, analyse Noémi Martelli, avec un vrai effet « boule de neige » : « Il y a eu des précurseurs, et puis quand ce mouvement est devenu ‘à la mode’ et même une vraie tendance sociétale, cela a induit de nouveaux comportements de consommation ».
Reste à savoir si ces nouveaux commerces vont perdurer dans le temps, avec les contraintes supplémentaires liées à la crise sanitaire. Mais Noémi Martelli est plutôt optimiste : « Toutes ces enseignes qui ont ouvert ces derniers temps n’ont pas flanché, bien au contraire. C’est un marché qui est amené à se développer ! »
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