« À l’heure où l’on nous demande trop jeune de faire un choix professionnel, j’ai passé un Baccalauréat économique, mais cela ne me passionnait pas du tout. Je n’ai pas besoin de connaître le PIB du Japon pour faire des coutures droites ! » s’amuse-t-elle.À l’époque, les métiers manuels n’ont pas vraiment le vent en poupe, mais Camille sait qu’elle veut se reconvertir dans la couture, une passion découverte auprès de sa grand-mère. Même si elle avoue en riant que leur opinion divergeait sur pas mal de “points”, tant la couture “flou” (pour les vêtements) diffère de celle d’ameublement.D’une extrême timidité, elle réussit malgré tout à surmonter ses frayeurs et à intégrer l’Y.M.C.A. de Toulouse. Elle y décroche rapidement son diplôme en 2004, avant de faire ses premiers pas de stagiaire chez un tapissier de Bagnères-de-Bigorre. Mais jusqu’en 2010, elle enchaîne divers emplois dans des secteurs différents.
Aujourd’hui, cela fait onze ans que Camille mène enfin sa vie professionnelle comme elle l’entend, en mettant son savoir-faire et ses goûts en matière de décoration au service de sa clientèle. Coup de jeune sur de vieux sièges – avec sa patte personnelle consistant à utiliser deux étoffes différentes -, rideaux, voilages…, elle s’épanouit pleinement, et réussit même à laisser un peu de place à la création dans son univers “Millette”.« C’est ma récréation. Quand j’ai un peu de temps je me lâche et je créée des accessoires pour femmes et enfants. Les mamans raffolent de mes “Tipis à pipi” notamment, un petit cône que l’on place sur le sexe des bébés garçons, qui ont tendance à arroser un peu partout au moment du change ; ça limite les dégâts ! ».Camille a également collaboré avec des amis photographes de Travel to Publish, installés à Guéthary, en réalisant une série limitée de coussins et un fauteuil inspirés de surf et d’océan, que l’on retrouve au concept store l’Étal de l’Hexagone à Tarbes.Informations sur e site internet de Camille Décoration à Tarbes.