Undiz teste le magasin-machine

Au 26, rue Alsace-Lorraine, à Toulouse, l’une des rues les plus commerçantes de la ville rose, Undiz, l’enseigne de sous-vêtements pour les jeunes du groupe Etam, a créé l’événement. Le 30 janvier 2015, elle y a ouvert sa Undiz Machine, un concept store unique. On commande ses articles sur des bornes digitales et – cerise sur les rouages – ceux-ci sont livrés via des tuyaux, dans des capsules aéropropulsées qui remplacent les emballages traditionnels. Un système de radio-identification (RFID) permet de vérifier qu’il s’agit des bons produits et de les payer rapidement.

L’intérêt ? Outre l’originalité, ce concept présente, via les bornes interactives, des produits qui ne peuvent être exposés dans le magasin faute de place. « Notre boutique couvre 45 m², alors que l’ensemble de notre gamme s’exprime sur 150 m², explique Sébastien Bismuth, directeur général d’Undiz. Les produits que nous ne pouvons pas présenter sont donc stockés en sous-sol et remontés grâce à cette technologie révolutionnaire. »

Extension du concept

Undiz teste le magasin-machine

Le gain de place et les économies qui en découlent sont indéniables. Les clients peuvent aussi visualiser l’ensemble de la collection, quelle que soit la surface de la boutique. Ce concept à la fois ludique et futuriste, Undiz pense aujourd’hui le développer dans d’autres magasins. « Au départ, l’idée nous a parue farfelue, s’amuse Sébastien Bismuth. Mais devant l’efficacité de ce système, nous réfléchissons à étendre le concept.» Particulièrement visés par cette réflexion, les 30 points de vente de Paris et d’Ile-de-France, où les loyers peuvent être très élevés. L’idée est loin d’être saugrenue. Une marque de jeans, Hointer, teste aussi un magasin-machine depuis un an, à Seattle, aux États-Unis.

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